Voilà exactement le type de livre que je n'aurais jamais lu de ma propre initiative. Un titre que j'associais à une saga qui je le savais d'avance ne me plairait pas (je crois que j'ai un peu trop de préjugés en matière de littérature).
Un hasard heureux fit qu'il se retrouva parmi d'autres livres, listés pour des lectures communes à notre petit groupe de lectrices (ben oui, nous ne sommes que des filles) abonnées à la bibliothèque.
Et figure-toi, que j'ai beaucoup aimé ce livre. Le style un peu -fiction télévisuelle de l'après-midi- m'a fort agacée au début, mais passant au-dessus de ça je me suis laissée happer par cette histoire de femmes blanches échangées à des Cheyennes contre des chevaux.
J'ai associé ce texte à beaucoup d'images de Jeremiah Jonson et quelques unes de Danse avec les loups. L'approche et les mots sont parfois maladroits, mais il s'agit d'une plongée dans la culture et la vie des Indiens Cheyennes au 19ème stupéfiante de réalisme.
Je regrette vraiment que le style du livre ne soit pas du même accabit que celui des carnets de May Dodd (personnage de fiction) dont il s'inspire et dont plusieurs passages sont retranscrits.
"Et nous revoilà en marche...Nos chevaux trottant partent retrouver la plaine, où le Peuple suit le bison, lequel suit l'herbe verte qui, elle, naît de la Terre."
(Extraits des journaux de May Dodd)
Mille femmes blanches, les carnets de May Dodd, Jim Fergus, éditions du Cherche Midi, traduction Jean-Luc Piningre
*Hirondelle
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire