vendredi 22 février 2013

Sale temps pour les pingouins

Il faut que je te dise que j'avais beaucoup aimé La marche de l'empereur (bien que j'aie été dérangée par les voix off).



Et pas seulement parce que j'apprécie particulièrement le travail d'Emilie Simon. Je m'étais totalement immergée dans ce paysage et au milieu des ces oiseaux si spéciaux, j'avais presque cru que j'avais un lien de parenté avec un manchot, j'avais même pleuré (ce n'est pas une référence je pleure plus que de raison).

Sans avoir l'intention d'ouvrir un parc animalier, après le koala de Kenneth Cook, avant pour être plus juste, j'aurais facilement adopté un manchot.

Lorsqu'un jour en quatrième de couverture, je tombe sur ça:
"J'ai pas de chance avec les femmes. J'en ai eu marre, j'ai pris un pingouin et je me suis tout de suite senti mieux."
Je ne cherche pas à en savoir plus, je me dis que ce livre doit avoir été écrit spécialement pour moi (depuis j'ai vérifié et bizarrement mon nom n'est mentionné nulle part). Je m'attends à. 
A quoi exactement je ne sais pas, mais je m'attends à beaucoup plus.

Je n'ai pas détesté, j'y ai cru jusqu'au bout, j'ai aimé l'atmosphère et le pingouin, mais j'ai trouvé que les personnages manquaient de corps et j'ai été jusqu'au bout dans l'espoir que l'histoire allait décoller. 

J'aurais dû m'en douter dès le départ: les pingouins ne s'envolent pas, ou si peu.

Le pingouin, Andreï Kourkov, éditions du Point, traduction Nathalie Amargier

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