Tu imagines le type. Il a 39 ans et il publie son premier roman. Il cartonne.
Toi, tu lis, tu accroches à tel point que tu ne le lâches pas avant la fin, tu flippes un peu, et tout le long tu penses au type qui a écrit. Qui a grosso modo le même âge que toi et grosso modo la même culture. Qui a pondu un bon livre grand public. Mais qui a grandi comme toi dans ce monde où tout transparaît, où on dit au grand jour ce qui était caché avant, où on comprend que l'esprit de l'humain est sacrément tordu.
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Tu te dis alors qu'une bonne tasse de thé et La petite maison dans la prairie, ce sera pas mal, avant d'aller dormir.
Avant d'aller dormir, S.J. Watson, éditions Sonatine, traduction Sophie Aslanides
Il est anglo saxon ?
RépondreSupprimerEuh oui, warum?
RépondreSupprimerSi je me prends une bonne tasse de thé, sûr que je n'aurais plus envie d'aller dormir... et même si une énième rediffusion de Charles Ingalls passe à la télé...
RépondreSupprimerIl me reste quoi ? prendre un polar d'un inconnu de 39 ans et avoir encore plus de regrets...
Je vais frôler l'insomnie (manque plus qu'un disque de Souchon !)
Ah, merdum, je viens d'avoir 40, je suis trop tard :-)...
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