jeudi 14 juillet 2011

Ne maudissons pas ce M-là

J'ai toujours apprécié le côté auteur compositeur interprète poète fou furieux de Mathias Malzieu. Je n'avais jamais ouvert ses livres. Je les avais tâtés, soupesés, retournés, mais je ne saurais pourquoi, jamais ouverts.
Jusqu'à hier.
De la féerie de l'extraordinaire de la poésie à chaque page. Que ça ne s'arrête pas se dit-on avec des mélodies plein la tête et des étincelles plein les yeux. 
Ses livres sont aussi lunaires et électriques que ce petit homme, ils ont aussi sa maladresse qui leur donne un côté attendrissant.
























Le côté sombre de la vie y est palpable à chaque mot, mais on a l'impression qu'on peut le chasser d'une  pichenette, avant de se le reprendre en pleine face. J'aime beaucoup cette idée de faire la nique à la dureté de la vie bien qu'on sache très bien qu'au final c'est elle qui l'emportera.

"Joe est mort en tombant d'un arbre. Il avait trente-cinq ans et il grimpait dans les arbres depuis toujours. Jamais il n'était tombé. 
Il s'est penché pour attraper un écureuil, il est tombé, tête le première, mort sur le coup.
Maintenant qu'il est fantôme, il s'amuse à tomber des arbres de bien plus haut que le jour de sa mort et ça ne lui fait plus rien.
Seulement, ça le rend un peu nostalgique et il se met à traiter les écureuils de "connards d'écureuil de merde".
Extrait de 38 Mini Westerns (avec des fantômes) 


La Mécanique du Coeur est un album qui accompagne le livre qui porte le même titre.
Un conte en mots et musique dont on peut se délecter sans modération.

 38 Mini Westerns (avec des fantômes)  et La Mécanique du Coeur, Mathias Malzieu, éditions J'ai Lu 

vendredi 8 juillet 2011

Fil de lecture #1

Entre le chaperon rouge et le loup, c'est fini, et Entre Dieu et moi c'est fini, Katarina Mazetti, éditions Babel, traduction Max Stadler et Lucile Clauss 

mercredi 6 juillet 2011

Dans l'tiroir

Si quelqu'un a lu ce livre: Polichinelle de Pierric Bailly, je veux bien une explication de texte. 
Je n'ai rien compris, ni au style, ni à l'histoire. Enfin l'idée principale, des jeunes qui s'emm... pendant les grandes vacances ça va, ce sont les digressions qui m'ont laissée totalement sur la touche. Je n'ai pas vu où ça allait, ni d'où ça venait.
J'ai eu l'impression d'avoir pris un truc de fou et de lire des mots les uns après les autres sans arriver à les connecter entre eux.
Je suis plutôt une adepte de style originaux, mais là...



















Polichinelle, Pierric Bailly, éditions P.O.L
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