mercredi 4 septembre 2013

Comme tu respires

Il y a ces livres que tu lis parce que. Parce que peu importe le livre, une fois entre tes mains tu veux le lire. En entier. Même s'il te hérisse. Tu ne vas t'attarder sur rien, tu lis comme tu respires. Ceux qui te hérissent tu aimerais bien savoir pourquoi ils sont les préférés d'autres. Tu aimerais bien comprendre pourquoi tant de lecteurs et lectrices se nourrissent et se suffisent de ces inepties "littéreuses". Tu lis jusqu'au bout parce que coûte que coûte tu voudrais comprendre. 
Tu es bien plus patiente et persévérante avec l'écriture qu'avec le reste. 

Et puis il y a les textes dont tu te délectes. Ces découvertes, ces cadeaux, ceux que les autres te font lire parce que.

Celui-ci tu ne l'aurais jamais choisi si L. ne te l'avait pas tendu. Le nom de l'éditeur te fait sourire, mais le titre...Qu'est-ce que c'est que ce titre pompeux?
Tes doigts se posent sur la couverture, glissent entre les pages, et tu fais immédiatement abstraction de ce titre improbable. C'est ça aussi le plaisir du livre: une texture qui caresse la peau de tes doigts.

Et le vent se met à souffler. Une rafale de nouvelles. Les épisodes d'une vie éparpillés au gré des courants d'air.

Souffle en mon coeur un vent de Patagonie, Nacho Carranza, éditions Le Castor Astral collection "Escales des Lettres"
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