mercredi 29 août 2012

Et quatre et cinq et j'aime encore

Tu peux trouver ça un peu midinette, mais je boulotte la série avec délectation. J'aime j'aime j'aime. Sans doute que les circonstances du moment font que j'accroche à tous ces personnages dignes de sit-com. J'aime j'aime j'aime. J'aime la légèreté avec laquelle le grave est traité, j'aime la loufoquerie, j'aime qu'on se batte pour conserver des marches en bois, j'aime un peu moins quelques unes des aventures rocambolesques trop caricaturales, mais j'aime me laisser transporter de l'autre côté de l'Atlantique. 
Sans avoir le mal de mer. 
Du bonheur.































Babycakes, Armistead Maupin, éditions 10/18, traduction Pascal Loubet
D'un bord à l'autre, Armistead Maupin, éditions 10/18, traduction Gwenaël Hubert

jeudi 16 août 2012

Mauvais rôle

Je sais pas toi, mais moi Nicolas Fargues, je n'y peux rien. J'avais lu One man show  (pas de souvenirs immémorables) quand il était sorti, J'étais derrière toi (un peu mieux mais sans plus), l'année dernière, et là je viens de terminer Beau rôle. Je crois que je l'avais commencé en octobre. J'ai dû le recommencer d'ailleurs, parce que je ne me souvenais pas de grand-chose.
Là maintenant je sais que ce sera mon dernier Nicolas Fargues.
Il tourne autour de son sujet (lui-même un peu fantasmé?) sans donner vraiment envie au lecteur d'aller à sa rencontre. 
Ce livre avait été bien reçu à sa sortie il y a quatre ans, il avait même reçu le prix Vaudeville...il ne sait pas vieillir, ou peut-être que je ne sais pas le lire.

Beau rôle, Nicolas Fargues, éditions Folio

lundi 13 août 2012

Trois polars, un euro...et rien de plus

Si comme moi tu as l'achat livresque compulsif, tu as sans doute pioché dans les "un livre offert pour deux achetés" de cet été. 
Parmi les livres offerts, je n'ai pas toujours la main heureuse. 
Cet été c'est encore le cas. 
(Ceci dit, j'ai connu pire, j'ai lu un livre de K. Pancol par ce biais-là, une fois).

J'avais choisi Le bal des débris de Thierry Jonquet plutôt confiante. Je connaissais l'auteur pour l'avoir déjà lu et apprécié, mais ici rien d'inoubliable dans ce polar avec un service de gériatrie pour décor et une fin (même si elle est assez drôle) beaucoup trop téléphonée. Cette aventure-là serait bien allée au Poulpe, et dans ce cas précis je l'aurais peut-être même aimée.

Seconde pioche, pas franchement meilleure. Un autre jour, un autre présentoir, et je glisse Les visages d'un jeune auteur américain, et grand prix des lectrices de ELLE 2010. Je n'ai rien contre les lectrices de Elle en particulier, mais j'aurais dû me méfier. Je saurai pour la prochaine fois: nous n'avons pas les mêmes valeurs.

Bon jusque-là, mon portefeuille n'avait pas été sollicité, alors je ne peux tout de même pas trop ronchonner (d'autant que je n'ai pas encore lu les livres que j'ai acheté pour avoir gratos ceux précédemment cités)...mais pour le troisième, j'ai tout de même déboursé un euro (vente des bibliothèques de Morlaix) et j'étais persuadée de découvrir un auteur qui me titillerait, puisque cette pioche à un euro était éditée chez Zulma que je chéris.
Encore raté. 



On peut pas gagner à tous les coups.


Le bal des débris, Thierry Jonquet, éditions du Point
Les visages, Jesse Kellerman, éditions du Point, traduction Julie Sibony
TEA, Max Genève, éditions Zulma Poche

dimanche 5 août 2012

Pas de ton âge

Bohringer j'aime depuis un temps où je n'avais pas l'âge d'aimer Borhinger. J'avais 20 ans, je le lisais, je l'adorais dans Diva, j'écoutais sa musique. Je lisais aussi Philippe Léotard, je pleurais quand je l'entendais parler ou chanter; dans un théâtre accompagnée d'une amie, je l'avais écouté chanter Ferré, perdues que nous étions au milieu d'une génération qui n'était pas la nôtre. 
Léotard, si je veux passer un moment avec lui, je dois fouiner dans mes étagères, mais Bohringer, je croise  encore ses mots nouveaux.
Et je me les prends en plein coeur.
Surtout là maintenant, où j'imagine trop bien cette chambre d'hôpital et le reste.
"Je ne sais pas écrire des histoires à la troisième personne, j'écris ce qui vient, ce qui est venu et j'appelle ce qui viendra."
"Ça faisait longtemps que je n'avais pas enjambé l'entrée du cabaret de la dernière chance, avec des danseuses en blouse blanche, funambule dans la nuit étoilée, avec des souvenirs de petit enfant, de marronniers en fleurs et de femmes désaimantes."  
Tu peux trouver totalement impudique de cracher son ressenti comme ça. Je trouve ça touchant. Simplement. Partial, si tu veux. Partial sans aucun doute: je vomirais ce texte s'il émanait de quelqu'un qui m'horripile.

Je te laisse écouter Léotard en pensant à Bohringer

Mr William by Philippe Léotard on Grooveshark
Traîne pas trop sous la pluie, Richard Bohringer, éditions J'ai Lu
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