Mon chien Stupide, John Fante, éditions 10/18, traduction Brice Matthieussent
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Barnabé aime
C'est aussi mon taf
C'est pour ces mots-là que j'aime tant lire
Ces personnages qu'on aimerait rencontrer en vrai
Charlie
Chronique du CDI
Combien d'arbres...COMBIEN??
D comme déception
DADA
Indémodable
J'adôôre ça
Népal
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petites philosophies du voyage
pfff...
philo
photographies
pour mémoire
pouvoir commencer par la fin
quel cirque
recueil
relecture
rose et légère légèreté
rêver de savoir s'arrêter à temps...
s'entretenir
total western
touchée
tout en douceur
transsibérien
tu connais tes classiques ?
tu lis des livres qui ont d'ces titres..!
un délice
un regard sur le monde
vrai beau livre
wouahou comment dire...indescriptible
ça fait flipper grave
ça pétille
ça sent la neige
épistolire
jeudi 26 juillet 2012
mercredi 25 juillet 2012
Première
Tu sais que j'aime piocher au pif dans les livres de la bibliothèque.
"Il y en a un qui est en nouveauté depuis plus d'un an et qui n'a jamais été emprunté", me chuchote la dame de la biblio.
Forcément je suis tentée, je ne recule pas quand je lis le titre: Berceuse pour un pendu. Une année sans être ouvert, pas très étonnant avec un titre si peu engageant.
Et dès les premières pages, des trésors, quelques inégalités dans l'écriture, mais un univers à la Kundera et de vrais trésors, comme ça:
"Nous sommes sortis. Je me suis appuyé au capot, me délectant de l'extraordinaire spectacle, et Szymon a pris dans la voiture son maillot de bain et sa serviette qu'il a étendue par terre comme le fond les baigneurs à la plage de Miedzyzdroje. Il s'est complètement déshabillé et a enfilé son maillot bleu, a sorti son archet, son violon, l'a accordé et a demandé: Tu ne te baignes pas, n'est-ce pas? et avec son violon il est entré dans le champ de lupins. Il allait de l'avant, lentement, tenant son instrument au-dessus de sa tête, comme s'il ne voulait pas le mouiller, comme s'il barbotait dans les vagues. Il marchait sans s'arrêter, il allait de l'avant, jusqu'au moment où il s'est transformé en petit point blanc, on ne voyait plus que son buste, ses jambes étant enfouies dans les lupins, et son maillot bleu se fondait dans la couleur des fleurs.
[...]
Il s'est immobilisé, j'ai entendu une douce musique en provenance du champ. C'était un air serein, mélodieux, en parfaite harmonie avec le lieu. Si Szymon s'était barbouillé de bleu, on aurait pu croire que c'étaient les lupins qui jouaient, que les fleurs avaient en elles des cordes et des caisses de résonance. Le vent s'est levé. La mélodie s'est mêlée à son souffle. Un orchestre philharmonique au coeur de la mer [...]"
Ce magnifique texte est un hommage à un violoniste tellement poète qu'on hésite à croire en la maladie qui le hantait.
Ne crains pas le titre, plonge.
Berceuse pour un pendu, Hubert Klimko, éditions Belfond
jeudi 19 juillet 2012
Je lis mais je me soigne
Oui bon ben ça va, j'ai lu le troisième... mais je suis déjà allée deux fois en librairie depuis sans chercher le suivant.
C'est la suite tu t'en doutes, les aventures un peu tordues et tirées par les cheveux continuent, mais c'est une lecture qui relègue les soucis au second plan. Tu lis et tu te marres et tu souris et tu te dis "nan pas ça quand même", mais c'est du bonheur.
Il ne faut pas oublier qu'à la base, ce texte paraissait quotidiennement chapitre après chapitre dans la presse. Ce serait peut-être encore mieux de le déguster à ce rythme-là. J'essaierai avec le tome 4.
Autres chroniques de San Fransisco, Armistead Maupin, éditions 10/18, traduction Pascal Loubet
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