mercredi 30 mai 2012

Pommade

Mon monde parallèle est un entrelacs de parkings d'hôpitaux, de couloirs et de salles d'attente. De chambre d'hôpital sinistre aussi. 
C'est tout un art d'y lire. D'en oublier les odeurs, les bruits, les conversations, les regards des uns, les angoisses des autres. 
Se dire qu'à chaque fois qu'on repensera à ce livre, il sera associé à ce monde-là.

Heureusement, jusque là j'avais dans mon sac un livre de fou. Un livre qui t'emporte, un livre qui fait se contorsionner ceux assis sur les mêmes chaises inconfortables que toi, parce qu'ils veulent savoir, pourquoi tu souris, pourquoi tu ris alors que tu es là, dans cet endroit détestable.
Et toi tu te dis que tu as vraiment bien choisi, parce que c'est aussi invraisemblable que ta réalité du moment, parce que c'est une suite d'histoires courtes, tu peux donc sans perdre le fil, faire des pauses ou t'endormir sur cette banquette en cuir comme hier. 

Et parce que c'est à mourir de rire, surtout quand on peut pas blairer les koalas. (Pourquoi? Ah ben il faut le lire pour ça!)



Le koala tueur et autres histoires du bush, Kenneth Cook, éditions du Livre de Poche, traduction Mireille Vignol


4 commentaires:

  1. j'ai lu ça, j'ai bcp aimé

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  2. ça a l'air bien ton bouquin sur les Phascolarctidés.

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  3. Surprise, grâce à Laure j'ai reçu un livre qui, parait-il t'appartient ! Tangente vers l'Est, dès que j'ai fini celui que je suis en train de lire je m'y mets. Laure m'a suggéré de l'envoyer à Tifenn par la suite...

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  4. Je savais, je savais!
    Prends du plaisir à le lire (et le relire) avant de l'envoyer à Tifenn.

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