vendredi 8 mars 2013

Légères lectures

Tu sais à quel point j'aime les livres. Les regarder, les toucher, les sentir, les laisser traîner, les ranger, les prêter (pas trop), les lire aussi.
Je ne savais pas que je serais capable d'aimer une liseuse. Impossible même, imaginais-je encore il y a peu.

Ma liseuse est un cadeau. Je ne l'ai pas apprivoisée facilement. Je la trouvais impersonnelle, pas très chaleureuse et surtout peu malléable.

J'ai fouiné dans les textes offerts au téléchargement, et j'ai décidé de lire les classiques que je n'avais jamais lus et qui ne sont plus soumis au droit d'auteur. Il s'agit de livres que je n'aurais jamais achetés spontanément, alors cette gratuité est une opportunité. Si je découvre des trésors je me les offrirai en chair et en papier, mais en attendant je les empile sur les rayonnages de la liseuse. 
Et je tourne les pages virtuelles avec bonheur. 
Parce que figure-toi que c'est très confortable, une liseuse. Tu peux te vautrer sous la couette avec juste un index qui dépasse, fini les mains gelées, fini les crampes du coude. Je te promets que tu en oublies vite le côté froid et rigide de l'appareil électronique. Le summum, c'est son poids. Une plume. 


Alors j'ai lu Paul et Virginie de Bernardin de Saint-Pierre. 
Depuis le collège il était dans la liste des livresquejauraisdûliremaisquejenaijamaislusmêmesijaifaitcommesi.

Et bien je suis ravie de l'avoir lu, et encore plus ravie de l'avoir téléchargé et qu'il ne prenne pas la place d'un vrai livre en papier et en os dans ma maison. Je te l'accorde, il faut replacer l'histoire dans son contexte et dans son temps. Mais franchement c'est un peu gnangnan, nan?

Histoire de contraster avec les fleurs bleues et l'eau de rose, j'ai lu La philosophie dans le boudoir et Justine ou les malheurs de la vertu du Marquis de Sade. Inutile de te faire un dessin, tu te doutes bien qu'il n'est ni question de fleurs bleues ni d'eau de rose ici. 
J'aurais cru que ce fut moins cru...mais ce n'est ni plus ni moins que du cul, à travers les âges et le temps, la pornographie reste la pornographie.

2 commentaires:

  1. "Un peu" gnangnan ? Tu es bien indulgente, j'ai pour habitude d'en dire qu'il est "dégoulinant de bons sentiments" personnellement. Je préfère de loin La philosophie dans le boudoir (Justine un peu moins, elle m'agace) et la pornographie philosophe du marquis de Sade. Je suis curieuse de voir quels autres classiques tu vas découvrir grâce à ta liseuse.

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  2. Chez une amie-du-net j'ai vu cet objet, qu'elle m'a montré, ravie aussi. On y viendra donc...Et le papier restera, en ce moment je peins des oiseaux sur des pages de vieux livres, jouissif de faire traverser les mots.

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