Comme chaque année, je viens de m'inscrire au Prix des lecteurs du Télégramme. Ma bibliothèque municipale y participant, cela facilite l'accès aux ouvrages, et permet en plus de discuter entre abonnés de nos différents points de vue concernant les livres sélectionnés.
Pour une fois, je pars de rien, je n'en ai lu aucun auparavant, et n'ai partagé les lignes d'aucun des auteurs sélectionnés.
Un bémol de principe cette année, une seule femme dans la liste des dix écrivains choisis. Je dis de principe, parce que d'un point de vue littéraire cela me convient, je m'en doutais depuis des années, et cela se confirme avec le temps, j'ai une nette préférence pour les auteurs masculins. Sans misogynie aucune, je trouve que de manière générale (évidemment..., il y a quelques exceptions, heureusement!), les hommes écrivent de façon plus franche et tranchée que les femmes. Ils se cachent moins derrière des formules, des tournures, des usages. De la langue, ils utilisent ce qu'ils connaissent et maîtrisent sans fioritures.
Je vous entends déjà ronchonner, mais voilà, oui, la dentelle, la décoration, c'est joli, mais ça ne fait pas le fond, le robuste d'un texte, ce qui fait qu'il s'insinue dans nos mémoires avec toutes les sensations qu'il véhicule.
Je dis ça et demain je vais tomber sur un texte débordant de chichis qui me fera craquer, et je reviendrai peut-être sur mon point de vue (mais...pas si sûr, il y a un moment que je le guette ce texte qui sera déclencheur!!).
Plus je lis, moins je lis d'auteurs masculins : c'est une autre planète pour moi ! Je suis loin d'aimer la dentelle et le "joli", passant plutôt pour pragmatique et terre à terre ... Ce n'est pas tant la forme que le fond, je pense. Mais ... à chacune son cheminement !
RépondreSupprimerJe te souhaite de bonnes lectures! Les rencontres entre lecteurs seront certainement enrichissantes...
RépondreSupprimerJe vais donc te dire bonne lecture ma belle.
RépondreSupprimerJe ne lis plus beaucoup tu sais mais cela va revenir. avec le beau temps sur ma chaise longue BISE
Je pense qu'il y a, dans l'écriture des femmes, quelque chose qui relève d'une éducation où les interdits étaient plus nombreux, d'où des phénomènes bien compréhensibles d'auto-censure...
RépondreSupprimerTu as sans aucun doute raison Norma, et je n'émets pas un jugement, je constate que j'accroche plus aux mots des hommes, à l'inverse de Gine. J'aime beaucoup Marguerite Duras, par exemple; c'est assez fluctuant de toute manière les sensibilités littéraires, j'inventerais presque le mot "littéraisque" pour ça d'ailleurs.
RépondreSupprimerAmicalement