mardi 28 janvier 2014

Vert d'être

Tu savais qu'une lecture pouvait induire une dualité? entre se laisser faire par un livre populaire et ne pas être en phase avec cette facilité? Tu vois? Pas vraiment?
Explications.

Un livre d'un beau vert, un chat au regard ahuri assis dans une casserole sur la couverture, un résumé qui te rappelle la guimauve d'Ensemble c'est tout, sauf que tu y entrevois comme un petit truc plus loufoque, plus "anglais, un auteur qui t'avait fait rire la première fois que tu avais posé les yeux sur ses mots...bref tu n'aimes pas bien l'idée ni le principe du livre commercial, mais tu t'es encore faite attraper  par Méphisto (c'est le chat, hein, ne va pas t'imaginer que je vire mystique).
Alors non l'écriture n'a rien de transcendant, non la trame de l'histoire ne déborde pas d'originalité, non les portraits des personnages n'ont rien d’inégalables, mais ce type-là a un humour qui te plaît, une humanité que tu ne détestes pas et il y a autre chose: ce n'est peut-être pas de la "grande" littérature, mais cela donne envie à plus d'uns et d'unes de lire, ce n'est pas rien. Le début d'une longue et belle histoire avec les livres dans certains cas. 
Qui a dit que la légèreté en matière d'écriture n'avait aucun intérêt? Qui a dit quoi de la légèreté tout court?

Complètement cramé!, Gilles Legardinier,  éditions Fleuve Noir

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