mercredi 27 avril 2011

Soit j'ai un truc qui cloche...

...soit je n'ai vraiment pas la main heureuse ces temps-ci. 
J'ai terminé hier LE PRIX MEDICIS ETRANGER 2010, une majorité d'excellentes critiques, vous l'imaginez bien, quelques réfractaires comme moi pour me soulager, mais vraiment, je me sens un peu décalée en ce moment.
Le lieu m'attirait, une île perdue, inhabitée en Alaska, la trame aussi, un père décide d'y vivre seul, un an avec son fils de treize ans. La quatrième de couv' annonce un séjour qui tourne au cauchemar, je me doute bien que cela ne va pas être une partie de plaisir pour le fils et son père. Pour moi non plus.

J'ai été jusqu'au bout parce que je voulais voir comment Monsieur VANN allait s'y prendre pour construire une fin à son histoire. Et...il s'y prend, voilà! 
Je ne peux rien dévoiler de l'histoire, sinon le lire n'a plus aucun intérêt (déjà que c'est moyen, on va lui laisser un peu de chance), mais quand on sait qu'il s'agit plus ou moins d'une transposition auto-biographique (je ne l'ai su qu'après), on comprend un peu mieux la raison de l'existence de ce livre. Il joue avec une analyse psychologique de bas-étage, en passant par des moments ultra-trash (limite même).
En clair, je ne conseille à personne d'aborder Sukkwan Island.


Sukkwan Island, David Vann, éditions Gallmeister, traduction Laura Derajinski

6 commentaires:

  1. J'en ai entendu parler par l'auteur lui même. J'aime souvent les bouquins chez Gallmeister.
    Mais un libraire l'avait déconseillé à un ami de peur que ce soit trop déprimant..??..je me suis dit, tiens, tiens, c'est bizarre ça...J'essaierai qd même, un jour.

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  2. Ben essaie, mais ne choisis pas un jour de brouillard avec des chouettes qui ululent.

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  3. Isolée dans mon coin de paradis, je n'en avais pas entendu parler, et vu ce que tu en dis, je pense que je n'ai rien manqué.

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  4. Autre chose, tes collages du bas, que je découvre. On ne les voit pas assez en GROS, nan ?. Hmm ?

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  5. Ouais, ils sont petits, mais en gros, je trouve que ça fait, euh comment dire, TROP GROS!!

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  6. Je n'ai pas non plus compris pourquoi il verse à ce point dans le gore dans la deuxième partie, c'est insoutenable tous ces détails!! Je mets un lien dans mon billet car rares sont les avis négatifs sur ce livre. Encore heureux que j'ai lu Désolations avant celui-ci sinon je n'aurai jamais lu David Vann après Sukkwan island!

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