C'est inhabituel, je glisse la couverture de ce que j'ai relu hier.
C'est parce que c'est chez moi.
L'image, et l'histoire aussi.
Et pas très loin de moi, cette histoire.
Je l'avais emprunté à la bibliothèque à sa sortie, mais il m'avait brûlé les doigts ce texte. Trop proche. Des points/poings communs dans les faits, un peu, pas tant en réalité. Mais émotionnellement, c'est tellement presque moi que s'en est troublant.
"Tu es mort enfin."
"Indiscutablement, tu étais fou à lier. Comment ne nous en sommes-nous pas rendu compte à l'époque? C'était une folie insidieuse, tu savais donner le change, aux yeux de tous tu étais juste autoritaire, un peu caractériel."
Le crieur de nuit, Nelly Alard , éditions Folio
Brr ? Et là tu as pu lire...alors c'est bien, le temps fait...
RépondreSupprimerJe ne dirais pas que le temps fait, je dirais qu'en vieillissant je ne culpabilise plus (parce que tu sais les enfants pensent toujours qu'ils sont responsables des dérives de leurs parents), et que j'accepte que les autres aient vécu un peu pareil mais autrement.
RépondreSupprimerComment ça c'est pas clair.
Rien n'est jamais clair.
oui
RépondreSupprimerquand je dis le temps fait, je ne veux pas dire qu'il lisse, apaise, oublie, accepte, etc
il active,malaxe, triture, nous, je crois
alors Oui bis
Biz