jeudi 24 novembre 2011

Le coeur qui tape, l'estomac qui se serre, les oreilles qui bourdonnent

C'est inhabituel, je glisse la couverture de ce que j'ai relu hier. 
C'est parce que c'est chez moi. 
L'image, et l'histoire aussi.

Et  pas très loin de moi, cette histoire.

Je l'avais emprunté à la bibliothèque à sa sortie, mais il m'avait brûlé les doigts ce texte. Trop proche. Des points/poings communs dans les faits, un peu, pas tant en réalité. Mais émotionnellement, c'est tellement presque moi que s'en est troublant.

"Tu es mort enfin."
 "Indiscutablement, tu étais fou à lier. Comment ne nous en sommes-nous pas rendu compte à l'époque? C'était une folie insidieuse, tu savais donner le change, aux yeux de tous tu étais juste autoritaire, un peu caractériel."

Le crieur de nuit, Nelly Alard , éditions Folio

3 commentaires:

  1. Brr ? Et là tu as pu lire...alors c'est bien, le temps fait...

    RépondreSupprimer
  2. Des cabosses à traîner25 novembre 2011 à 18:11

    Je ne dirais pas que le temps fait, je dirais qu'en vieillissant je ne culpabilise plus (parce que tu sais les enfants pensent toujours qu'ils sont responsables des dérives de leurs parents), et que j'accepte que les autres aient vécu un peu pareil mais autrement.
    Comment ça c'est pas clair.
    Rien n'est jamais clair.

    RépondreSupprimer
  3. oui
    quand je dis le temps fait, je ne veux pas dire qu'il lisse, apaise, oublie, accepte, etc
    il active,malaxe, triture, nous, je crois
    alors Oui bis
    Biz

    RépondreSupprimer

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...