Une nouvelle aventure en compagnie de la collection "petites philosophies du voyage".
Cette fois-ci, j'ai embarqué à bord de Saturnin avec Christophe Houdaille, j'ai observé quantités d'oiseaux (un albatros m'a jeté un regard intrigué), j'ai entendu le vent claquer dans les voiles (néophyte je n'ai pas retenu toutes les dénominations), j'ai été aux Kerguelen, doublé le Cap Horn (même pas eu peur). On a navigué aux côtés d'énormes cachalots et patienté au soleil dès que le vent se faisait attendre.
Le roulis des mots ne m'a pas retourné l'estomac...il y a longtemps que je n'avais pas été sur l'eau sans être malade, merci monsieur Houdaille.
"A l'oeil qui le contemple, l'océan ne se présente pas en trois dimensions, mais en deux. Le paysage maritime possède cependant un caractère unique, qui tempère, et même contredit l'impression première de monotonie: son mouvement incessant, son perpétuel renouvellement, indéfiniment modelé par le vent. [...]
Courbes convexes ou concaves s'élançant vers le ciel, crêtes effilées ou mastodontes à la lourde puissance, les lames défilent sous les yeux, rattrapant le voilier, le berçant, le secouant parfois. Soudain une éclaircie déchire le ciel. Les zébrures d'argent défilent le long du bord, comme un rideau de soie qui tenterait d'envelopper le navire."
Le chant des voiles, Petites pensées sur la navigation hauturière, Christophe
Houdaille, éditions Transboréal
Je suis très tentée par ce voyage moi aussi, surtout après la lecture de ton billet et de ces extraits (un de plus sur ma LAL, un). Il a l'air merveilleux.
RépondreSupprimerMerci pour ta participation (elle est notée ;) )