vendredi 16 septembre 2011

ça bat

Ces quelques minutes ou ces quelques heures que l'on garde tous, précieusement dans notre boîte à secrets. Ces instants qui nous liquéfient et font battre notre coeur à tout rompre dès qu'on y songe, ou qu'un mot, une image ou un son, nous les rappelle. Une odeur, une chanson, un bruit, une lumière, un froissement: tout est gravé. Tout est resté intact. Le coeur a la mémoire dure, infaillible.
C'est tout ça, ce texte.

Vingt-quatre heures de la vie d'une femme, Stefan Zweig, éditions Livre de poche, traduction Olivier Bournac et Alzir Hella


2 commentaires:

  1. Je l'ai lu il y a très longtemps et je l'ai adoré.
    L'un de mes romans préférés !

    RépondreSupprimer
  2. Je n'ai encore jamais lu Stefan Zweig mais j'y songe de plus en plus et ces mots là ne peuvent que m'encourager !

    RépondreSupprimer

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...