jeudi 10 novembre 2011

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On a tous nos morts. Il y a celles qu'on accepte plus facilement que d'autres. Autant d'êtres sont autant de façons de vivre ou de ne pas vivre son deuil. De le faire, comme on dit.
Mathias Malzieu, du haut de sa planète poétique et fantastique, partage la douleur qu'il a subi à la mort de sa mère. Il ne s'étale pas, ce n'est pas larmoyant, c'est une métaphore qui se file au long des pages. Ses mots si décalés et si justes en même temps; il écrit tout haut les angoisses et les questions qui assaillent tout un chacun.























"Vous pouvez toujours organiser ça cérémonieusement, [...] elle est déjà partie, c'est truqué. Vous ne l'aurez pas. Je vous assure que c'est truqué. Elle n'est pas là-dedans, elle est déjà loin, je la connais, elle est espiègle, on ne peut pas l'attraper. Les espiègles, on ne peut pas les tuer. Elle prend son élan pour revenir, ne lui prenez pas son élan, ne touchez pas la boîte comme ça, vous allez lui faire mal avec vos fleurs."

Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi, Mathias Malzieu, éditions J'ai Lu 

3 commentaires:

  1. Hello, merci je suis splendide!! Mes coussins aussi, sans eux j'aurais mal aux pattes!!

    Bisous de Nantes xxxx

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  2. C'est le prochain que je vais lire de monsieur Malzieu, il est déjà dans ma PAL. En tout cas j'aime la manière dont tu parles de tes lectures (l'article sur ta relecture de Kundera entre autres). Dés que j'ai un peu de temps -j'ai trois enfants et la varicelle a décidé de faire le tour, ce qui est quand même bien chronophage-, je viendrai flâner plus longuement sur ce joli blog.

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  3. Je viens de l'ajouter à la liste de mes souhaits sur Pochetroc.fr, merci.

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